APLC, l’ombre d’elle-même depuis sa création

Où est passée l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption? Où sont les animateurs de l’APLC? Pourquoi cette institution aussi prestigieuse en matière de lutte contre la corruption ne fait pas écho ? Ces questions sont actuellement sur les lèvres de plusieurs compatriotes RD-Congolais qui cherchent à savoir pourquoi l’APLC tarde à performer et  fait l’ombre d’elle-même sur le terrain. Malgré la présence de quelques compétences avérées dans son commandement transfuges des structures précédentes, un coup de sonde effectué par AfricaNews au sein de la population kinoise sur ces questions a permis d’attester que l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption a du plomb dans l’aile. 

Pour la population kinoise, les animateurs de cette institution ne sont pas à la hauteur de la mission leur confiée par le Président de la République Félix Tshisekedi, lui qui continue de mettre à la disposition de l’APLC de grands moyens matériels et financiers pour lui permettre de mener à bien ses actions. “L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption est pratiquement oubliée des RD-Congolais. Sur le terrain, cette institution dirigée actuellement par Michel Lassey, fait l’ombre d’elle-même. Pendant que des crimes de prévarication sont commis ça et là dans le pays, notamment la corruption, le détournement des deniers publics, la concussion, la malversation financière, la fraude sous toutes ses formes, les animateurs de l’APLC semblent ne rien voir. Ils trouvent mieux, par contre, de vaquer à autres choses, en se contentant de salaires et avantages faramineux, des fonds secrets de recherche pour rien et autres“, a déploré un analyste qui a souligné que Michel Lassey et son équipe sont en train de montrer leurs limites. 

Pour lui, ce comité n’aide pas le Chef de l’Etat dans son combat de la lutte contre la corruption en RD-Congo. “Le Chef de l’État qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille et qui tient mordicus à éradiquer ce fléau, a mis à la disposition de l’APLC de grands moyens afin qu’elle réussisse cette noble mission qu’il lui a confiée“, a-t-il indiqué. L’échec serait total si l’Inspection générale des finances -IGF- ne s’était pas réveillée de son lit pour prendre le devant en matière de lutte contre la corruption. 

Sous Jules Alingete, l’IGF s’est vue obligée d’aller au-delà de ses attributions pour combler le vide créé par les animateurs de l’APLC qui, visiblement, sont encore dans un sommeil profond. À travers sa patrouille financière, l’Inspection générale des finances traque les detourneurs, les corrupteurs et les corrompus. Et lors de la journée internationale de la lutte contre la corruption, l’IGF a sauvé les meubles en organisant une grande activité quant à ce dans la capitale RD-Congolaise. 

À ce jour, en collaboration avec le ministère de la jeunesse, l’IGF est en train de sensibiliser les jeunes du pays contre la corruption et autres anti-valeurs. Pendant ce temps, l’Agence tangue et brille par l’inaction. Ses deux premiers coordonnateurs ont été empêtrés dans des scandales de corruption et emportés depuis. À sa création, l’APLC était porteuse de beaucoup d’espoir, étant Autorité nationale en matière de lutte contre la corruption. Pour ne pas courber l’échine, il est plus que temps que le Chef de l’Etat réveille les animateurs de cette institution hautement stratégique, afin qu’ils puissent accomplir correctement la mission leur confiée, au lieu d’être vachement payés au détriment du Trésor public. 

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