Lettre ouverte à Julien Paluku : l’amnésie politique ne fait pas un patriote !
Monsieur le ministre,
Une semaine après votre sortie médiatique ratée, j’ai préféré vous répondre par cette lettre ouverte.
Les faits que vous avez évoqués touchent le Congo tout entier, et plusieurs incohérences méritent d’être éclairées, pour éviter que vous falsifiiez l’histoire à des fins personnelles.
Car il ne s’agit plus d’un simple débat d’opinions : vous avez pris des libertés avec la vérité, et le silence serait complice de la désinformation.
Votre discours transpire l’amnésie et l’opportunisme. Vous vous érigez en juge d’une époque que vous n’avez jamais comprise, encore moins maîtrisée. Vous prétendez faire la leçon à ceux qui ont bâti les fondations mêmes sur lesquelles vous continuez de marcher, sans jamais en avoir posé une seule pierre.
Car la vérité, Monsieur le ministre, c’est que votre existence politique tient au génie stratégique d’un homme que vous cherchez aujourd’hui à salir : Le Raïs Joseph Kabila Kabange, fils de Laurent Désiré Kabila.*
*Sans lui, vous ne seriez qu’un ancien maire de province, relégué aux marges du Nord-Kivu, inconnu du grand public et inexistant sur la scène nationale.
La mémoire courte est le pire ennemi de l’intelligence politique
Chaque pas que vous avez fait dans la sphère étatique, chaque signature, chaque voyage officiel, chaque conférence où vous vous faisiez passer pour un stratège, portait l’empreinte d’un leadership supérieur : celui de de son Excellence Joseph Kabila.
C’est sous sa vision que vous avez appris à parler, à négocier, à exister politiquement. Il vous a façonné, encadré, protégé et propulsé. Aujourd’hui, vous mordez la main qui vous a nourri. Quelle ingratitude !
Mais il y a une chose que vous ignorez encore : on ne peut pas renier un bâtisseur sans se ridiculiser soi-même.
Car l’histoire du Congo retiendra ceci :
Pendant que son Excellence, Joseph Kabila portait le poids du pouvoir, entre guerres, sanctions, pressions internationales et rébellions régionales; vous n’étiez qu’un figurant, abrité dans l’ombre de ses décisions. Vous profitiez du système sans jamais en comprendre les rouages.
Joseph Kabila, est le stratège que vous n’avez jamais compris, il n’a jamais eu besoin de grands discours pour convaincre : il agissait.
Là où d’autres cherchaient la lumière des caméras, lui cherchait la stabilité de l’État.
*Là où vous cherchez des likes sur X, lui cherchait la paix, au prix du silence et du calcul géopolitique et même de sa vie.
Vous pouvez mépriser cet héritage, le tourner en dérision, ou le nier publiquement pour séduire vos nouveaux maîtres. Mais la vérité historique, elle, est têtue : c’est lui qui a donné au Congo ses plus longues années de stabilité depuis l’indépendance.
C’est lui qui a rebâti des institutions après le chaos.
C’est lui qui a su tenir tête aux puissances étrangères quand d’autres se contentent de plaire à Washington.
Votre sortie n’est pas un courage, c’est une fuite en avant.
Vous ne faites pas de la politique, vous cherchez à exister mais retenez que le Raïs n’est pas votre fontde commerce.
Mais le mensonge finit toujours par s’effondrer, surtout quand il est porté par celui qui fut l’élève d’un maître qu’il renie par peur de son ombre.
Votre rhétorique est creuse. Vos analyses sont empruntées.
Et votre prétendue lucidité n’est qu’un recyclage de slogans offerts par un régime sans repères.
En définitive monsieur le ministre, le ridicule ne construit pas la grandeur sachez-le : insulter Kabila ne vous donnera jamais la taille politique que vous espérez.
Vous pouvez trahir la mémoire, mais vous ne pouvez pas effacer les faits connus par votre conscience.
Et les faits, eux, ne mentent pas : vous n’avez jamais été un acteur du destin national, mais un bénéficiaire des choix d’un Homme qui, lui, a porté le Congo sur ses épaules pendant que vous profitiez du confort des salons climatisés.
Le patriotisme ne se décrète pas sur les réseaux.

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