“Protéger Joseph Kabila” relève désormais du devoir citoyen (II)

Dix huit ans au pouvoir dont les six premiers (2001 à 2007) en partage informel puis formel avec ses compatriotes ayant monté des organisations insurrectionnelles : Joseph Kabila n’a connu au cours de son règne que conflits politiques, conflits sécuritaires, conflits économiques et conflits sociaux exacerbés par des conflits diplomatiques tous reliés à la partie de la communauté internationale omniprésente dans la question congolaise, et ce de l’époque léopoldienne à ce jour. C’est à se demander comment, dans un environnement aussi hostile, a-t-il pu tenir bon en garantissant le fonctionnement des Institutions de la République et de l’Administration publique tout en dotant le pays d’infrastructures de base, les interventions des partenaires extérieurs se limitant à l’aide humanitaire qui n’a jamais été un facteur de développement. C’est à croire que son tort est d’avoir ramené une République Démocratique du Congo unie dans le concert des Nations (lire la première partie) pendant que le sort de ce pays était déjà scellé dès l’apparition, sous Mobutu vers 1996, de la fameuse théorie : ” Zaïre No Etat ” des années 1990.
Il faut bien l’admettre : ce Zaïre là était quasiment à l’article de la mort. Les forces politiques et sociales opposées au maréchal avaient réalisé l’exploit de tuer au figuré dans l’homme zaïrois le nationalisme et le patriotisme forgés des pères de l’Indépendance.
Des mouvements d’essence ethnique et tribale avaient fait à l’époque leur apparition : « Dynamique des ressortissants de telle province », ici. « Alliance des ressortissants de telle autre province », là. « Organisation pour le développement de la province de ceci » ou « Club de réflexion pour la province de cela », ici ou là.
Toutes les institutions du pays étant gangrenées par le phénomène du repli sur soi, le Zaïre devenait réellement un Etat Néant, un Etat virtuel.
Comment, du reste, en serait-il autrement lorsque des initiatives présentées comme relevant des libertés démocratiques (Opérations “ville morte”, création des zones monétaires parallèles, dédoublement des institutions, appel à l’isolement diplomatique) auront tout d’ingrédients concourant à la disparition effective de l’Etat zaïrois !
C’est à cette période donc que paraît le document ” Zaïre No Etat ” préconisant comme solution pour la bonne gouvernance le démembrement du pays via non pas l’autodétermination des provinces ciblées (celles de l’Est), mais leur rattachement aux quatre Etats voisins orientaux : Ouganda, Rwanda, Burundi et Tanzanie.
On peut se le dire aujourd’hui en haussant la voix et le ton : si Laurent-Désiré Kabila n’avait pas pris la direction de l’Afdl via la guerre de la libération de 1996-1997, le Zaïre aurait cessé d’exister au lendemain de la chute de Mobutu.
Réfléchissons-y : le 16 mai 1997, lorsque le maréchal quitte Kinshasa pour Lomé en passant par Gbadolite, tout l’appareil sécuritaire disponible au pays est moribond. Le Zaïre n’a ni Armée (Faz), ni Police (Garde civile et Gendarmerie), ni Renseignements (Anr et Sarm) opérationnels. Cet appareil n’a pas la capacité de faire face aux troupes notamment ougandaises, rwandaises et burundaises venues dans les rangs de l’Afdl.
Déduction logique : c’est la présence du Mzee Laurent-Désiré Kabila soutenu par la population qui va les dissuader de franchir le Rubicon.
Si, après l’assassinat de ce dernier en 2001, la succession n’avait pas été assurée par Joseph Kabila, la RDC n’aurait probablement pas survécu à la guerre du 2 août 1998.
Réfléchissons-y : le 16 janvier 2001, lorsque Laurent-Désiré Kabila est assassiné, les premiers à s’en réjouir au pays sont, outre des partis politiques comme l’Udps, des organisations insurrectionnelles comme le Rcd et le Mlc administrant des pans entiers du territoire national, organisations soutenues par des armées ougandaises, rwandaises et burundaises.
Déduction logique : c’est la présence de Joseph Kabila, porté par la population orpheline du Mzee, qui va également les dissuader de franchir le Rubicon.
ENRICHISSEMENT ILLICITE CONTRE PAUPERISATION DE LA POPULATION
On peut alors l’admettre avec courage : le premier et principal crime commis successivement par Laurent-Désiré Kabila et par Joseph Kabila est celui d’avoir ranimé le moribond Congo, contraignant de ce fait certains décideurs à renoncer à leur plan de disparition programmée de leur pays remontant d’ailleurs aux années 1960.
Car, si le Congo jouissait de quelque considération de leur part en référence à la description de son potentiel selon Bill Richardson devant le congrès américain le 5 novembre 1997, rien ne justifie le refus affiché et assumé de l’axe Washington-Bruxelles de doter ce pays d’une sorte de Plan Marshall qui aurait pu booster son développement et confirmer son leadership principalement en Afrique centrale.
La constante se singularise plutôt par la diabolisation méthodique des trois derniers chefs d’État à s’opposer ouvertement à l’affaiblissement politique, diplomatique, sécuritaire, économique et social de leur pays : Mobutu entre 1990 et 1997, Laurent-Désiré Kabila entre 1997 et 2001 et, surtout, Joseph Kabila entre 2001 et 2019.
Comme relevé dans la première partie de cette analyse, les méthodes de diabolisation actionnées sont les mêmes : ” révélations ” sur des crimes politiques et économiques dont les trois derniers chefs d’État se seraient rendus coupables avec leurs proches, enrichissement démesuré contrastant avec la paupérisation de la population.
Ainsi, Mobutu se serait constitué une fortune faisant de lui plus riche que son pays. Laurent-Désiré Kabila se serait enrichi démesurément en vendant de l’uranium ( !) aux Etats dits voyous dont l’Iran et la Corée du Nord. Joseph Kabila serait à la tête d’une fortune colossale équivalent à deux ou trois fois le budget de son pays.
Pour faire avaler à la population toutes ces couleuvres : les droits de l’homme sont mis à contribution. Même quand des manifestations à potentiel troublant pour la sécurité de l’État sont évidentes (une vidéo attribuée à un membre du parti présidentiel révèle la fabrication des cocktails Molotov et la consommation des boissons fortes comme la liqueur indigène appelée lotoko), les forces de l’ordre sont vite ciblées par les ONG de défense des droits de l’homme, et les sanctions étrangères tombent sans donner aux « coupables » la moindre occasion de s’expliquer.
Comme pour en signifier l’irrationalité, les preneurs des sanctions en conditionnent maintenant la levée par le verdict de la justice congolaise qui, elle-même, ne sait comment et quand se saisir du dossier. Cette énormité, on la balance aux Congolais trois ou quatre ans après !
ENGAGER FATSHI DANS UNE EPREUVE SUSCEPTIBLE DE FINIR MAL POUR LE PAYS
Tout ceci amène à réaliser que les griefs mis aujourd’hui à charge de Joseph Kabila – comme hier à charge du maréchal Mobutu et du Mzee Laurent-Désiré Kabila quasiment à la demande de l’Udps au cours de ces 30 dernières années – ont d’autres motivations.
Bien des Congolais en font le constat et l’expérience : chaque fois qu’on veut déstabiliser le pays, la tendance pour la même partie de la communauté internationale très impliquée dans la question congolaise est d’utiliser l’axe Katanga-Kasaï ou, pour la symbolique, l’axe Cuivre-Diamant sinon l’axe Cobalt-Diamant.
En 1960, les ennemis du Congo avaient utilisé cet axe en misant sur Moïse Tshombe et Albert Kalonji. On eut la double sécession katangaise et sud-kasaïenne en moins d’un mois (11 juillet et 8 août 1960).
En 1990, pour déstabiliser le Zaïre via Mobutu, ils vont miser sur le tandem Tshisekedi et Nguz. La crise de leadership surgie entre ces deux personnalités aura pour effet l’épuration ethnique opérée au Shaba (Katanga) à l’encontre des Kasaïens vivant dans la province cuprifère.
En 1997, ils joueront carrément la carte Etienne Tshisekedi contre Laurent-Désiré Kabila. De 2001 à 2017, encore la carte Etienne Tshisekedi contre Joseph Kabila.
De 2017 à ce jour, malgré la parenthèse de la coalition Fcc-Cach (2019-2020), il se révèle qu’ils jouent désormais et à découvert la carte Félix Tshisekedi contre Joseph Kabila, avec cette particularité d’engager plutôt le premier dans une épreuve susceptible de finir mal pour le pays.
LE SORT DE JOSEPH KABILA ET CELUI DE LA RDC SONT INTIMEMENT LIES
Ce rappel des faits est un devoir citoyen. Ceux qui en doutent ont intérêt à appréhender les enjeux avec lucidité. En effet, qui sont autour de Félix Tshisekedi pour l’essentiel ? Une coterie. De quelle coterie précisément ? La Diaspora. Celle contestée par la base de l’Udps. Quelle en est la particularité ? Elle vit en Occident et fréquentent les milieux prônant la disparition du Congo. La survie du pays en tant qu’Etat importe peu à ses yeux.
Au motif fallacieux d’une crise institutionnelle (le chef de l’Etat continue de se révéler incapable d’en prouver les tenants et les aboutissants), cette diaspora est en train de ramener le Congo dans les conflits fratricides entre Kasaïens et Katangais, et cela à « doses homéopathiques », dirait-on en médecine. Simplement en voulant atteindre Joseph Kabila dont le crime est d’avoir empêché au cours de ses 18 ans de présence à la tête du pays la réalisation du plan anti-Congo.
Heureusement qu’au sein de la même Diaspora, il se trouve des compatriotes, bien que de la coterie, à penser autrement, à considérer qu’au stade actuel, le sort de Joseph Kabila et celui de la RDC sont intimement liés. Ils sont convaincus, au nom de Nsanga a Lubangu, que le fait de « Sauver le soldat Kabila relève désormais du devoir citoyen ».

Barnabé Kikaya Bin Karubi, Ancien député, Professeur, Université de KINSHASA, Faculté des Lettres, Département des Sciences de l’Information et de la Communication, KINSHASA, R.D. Congo. www.kikayabinkarubi.net
Je suis étonné que vous qui, journaliste de la radio RSA dans les années 90, combatiez Mobutu choisissen de le disculper dans l’affaire de la manipulation des conflits interéthniques. Dans les années, le conflit entre Katangais et Kasaïens avait comme auteur principal Mobutu. Cette méthode utilisée par les Occidentaux déjà en 1960 entre Albert Kalonji, Tshombe et Lumumba avec des conséquences fâcheuses a été répétée par Mobutu ─ que vous essayez de blanchir ici ─ entre 1991 et 1994 en utilisant Ngunz pour s’attaquer aux Kassaïens. A l’époque, à la Conférence Nationale Souveraine, Prof. Kabuya Lumuna justifiait cette épuration éthnique par l’anvahissement de la Gécamine par “nos frères” du Kassaï. Il disait que 70% des hauts cadres e cette entreprise nationale étaient d’origine Kassaïenne et que cette tendance à vouloir dominait les autres remontait à Ilunga Mbidi (venu de l’espace Kassaï est devenu empereur des Lunda parce que mari de la princesse qui ne pouvait pas gouverner dans un système patriacal).
En 2020, nous assistons aux pratiques similaires quand les “manseba” sont accusés de tous les maux dans l’espace du grand Katanga. Nous avons été témoins des événements des années 90 et nous pouvons reconnaître quand l’histoire veut se répéter. Quand des initiatives de réconcilier les “enfants” du Katanga entre eux, nous pouvons lire entre les lignes. Ceci nous ramènent aux pratiques des années 90 des multiples associations à connotation tribale qui avaient commencé avec l’ALIBA (Alliance des Bangala) d’Egbake Omère (et toute la publicité faite autour de cette nouveauté par la télévision nationale, OZRT). Mobutu pensait que Tshisekedi qu’il taxait de leader des Baluba réagirait comme Kalonji, en 1960, ave son fameux article 15 quand les originaires de Bakwanga (Mbuji-Mayi) étaient chassés de Luluabourg (Kananga). La sagesse de Tshitshi avait fait éviter au Zaïre une guerre civile.
Vous, personnellement, êtes arrivé au sommet des études en Science politique et vous êtes journaliste de carrière et un politique Congolais. Je sais que ces faits ne vous échappent pas. Pourquoi alors présenter une analyse biaisée, teintée de partisanerie aux lecteurs, pour la plupart des jeunes à qui l’école n’enseigne pas l’histoire politique et des institutions de leur propre pays?
Le problème du Congo ne se trouve pas dans l’UDPS comme vous essayez de le présenter. Il réside dans toute la classe politique qui refuse de regarder réellement dans la même direction que les populations Congolaises. Vous, praticiens de la politique en RDC, ayez l’humilité de reconnaître vos fautes. Ce n’est pas l’UDPS qui avait signé les accords de Lemera. De mes souvenirs, je ne merappelle pas que l’UDPS avait promu à la tête de notre armée, un jeune militaire Rwandais comme Chef d’état-major. Ce n’est pas l’UDPS qui avait ordonné qu’on abattât un avion de ligne bondé des femmes et des enfants à Kindu, au Manyema, votre province d’origine. Ce n’est pas l’UDPS qui a brûlé vifs des militants dans son propre siège en 2016. Ce n’est pas l’UDPS qui a privé 4 millions d’enfants de l’instruction chaque année depuis la promulgation de la Constitution de 2006.
En fait, si l’UDPS était de connivence avec les faiseurs des rois de ce monde, l’AFDL n’aurait pas existé. Nous n’aurions donc pas connu toutes ces fausses guerres qui déciment encore nos populations. Mobutu serait parti comme Kasa-Vubu. La meilleure façon de combattre les impérialistes, c’est de travailler pour le bien-être de tous les Congolais. Si, en 18 ans, nous avios constaté la création d’au moins une vraie université par province, un vrai hôpital par province, la construction de nouvelles écoles, la créations des riches Congolais capables de piloter la création d’emploi et donc le développement du Congo, vous n’auriez pas besoin de nous faire des discours anti-impérialistes. Vous êtes arrivés au pouvoir par la volonté de ceux que vous appelez impérialistes et vous n’avez rien fait pour le plus grand nombre des Congolais. A quel genre de rapports avous attendiez-vous avec les populations congolaises? Vous savez mieux que moi que votre conception du pouvoir n’est pas différente de celle de Mobutu. ce dernier, devant un journaliste européen, s’interrogeait avec ironie: “entre le peuple et moi, qui doit à qui?” Naturellement, il se trompait en passant que le peuple lui devait tout surtout qu’il n’en était pas l’émanation. Comme Mobutu, JKK tirait son pouvoir de la violence politique (assassinat de Mzee). Comme Mobutu, pour assoir son pouvoir, il a usé de l’argent, de la répression et des amis (l’extérieur). A la différence de Mzee, JKK a eu beucoup d’anciens collaborateurs “fidèles” à Mobutu à ses côtés. A la différence de Mzee, il est resté trop longtemps au pouvoir. Ce qui corrompt. La puissance qu’on développe avec l’accumulation des richesses, le contrôle de l’armée et des services de sécurité, font penser au prince qu’il devient Eternel (Sese Seko). D’ailleurs, dans un de vos récents twitts, vous l’aviez comparé à “Dieu, le père” dont le nom ne devrait pas être cité en vain sinon …Vous (conseillers, proches collaborateurs, admirateurs, courtisans), rendez un très mauvais service à celui pour qui vous demander la protection de la population congolaise. Votre “Dieu, le prère” n’a pas besoin d’être protégé par une population dont il est distant et qui ne se reconnaît nullemnent en lui. C’est trop tard de faire ce genre de demande. L’alternance pacifique tant vantée et la coalition FCC-CACH était sa dernière chance si ses actes, à travers ses représentants dans les institutions et ceux des dirigeants du FCC, étaient fondés sur l’intérêt général et sur l’humilité, les Congolais dans leur ensemble, l’auraient regardé autrement. Hélas! Lui et ses “croyants” ont préféré un Fatshi qui appartien à une organisation dont la lutte a été portée par l’ensemble des Congolais. Ceux-ci s’identifient plus à Fatshi qu’à JKK quelle que soit la façon dont l’élection de 2018 s’est passée. Vous avez induit JKK en erreur. La peur et la méfiance l’ont poussé à une erreur quasi irréparable. Le comportement de Ilunkamba, aujourd’hui, n’arrange pas les choses pour lui. Il peut beau changer les coordonnateurs du FCC, mais aussi longtemps que vous regarderez dans la direction opposée à celle du peuple, ce dernier nbe sera jamais avec vous.
Merci cher compatriote.
Cher Yende Pami,
Votre commentaire est long certes mais l’honnêteté dans l’analyse veut que je vous signale poliment que votre raisonnement procède par beaucoup de raccourcis.
Ex: (1) vous citez le Prof Kabuya Lumuna pour justifier une prétendu manipulation par Mobutu.
(2) « la meilleure façon de combattre les impérialistes c’est de… »
La Tribune de Mr Kikaya semble clairement partir d’éléments exogènes globaux pour expliquer les faiblesses endogènes de notre société. Il cite par exemple le document « Zaïre No Etat » que j’ai taché de chercher pour l’edifier à propos.
Nous congolais, en ce XXIe siècle changeant devrions célébrer des tels exercices intellectuels par lesquels un compatriote, quelque soit son camp politique, nous abreuverait de réflexions avec références pour émuler un débat républicain.
Oui, protéger Kabila devrait relever d’un devoir nationaliste car aucun dirigeant occidental, même pas Erdogan ou encore un général serbe, ne sera puni par les africains pour le mal qu’il aurait commis chez lui.
Oui, il est temps que nous africains sachions régler nos problèmes entre nous, à notre manière, selon nos façons de faire et d’inventer notre démocratie.
Cher professeur et chantre de la Kabylie moribonde,
Merci pour ce rappel historique que vous avez évidemment relaté à votre sauce. Si vous mettez votre indiscutable intelligence, ainsi que votre belle plume à la disposition du peuple de la RDC et non pas de votre gourou, je vous saurais gré de répondre à cette question simple : comment et quand est ce que votre héros avait été porté par la population orpheline de Muzee? Merci monsieur le “professeur”.
Mr Barnabé, la politique de Joseph Kabila dont vous êtes conseillé jusqu’à maintenant était d’humilier les congolais à tout prix. Pendant 18 ans de son règne, il devrait tout d’abord reconstruire l’appareil et l’autorité de l’état, assurer le bon fonctionnement des institutions et travailler sur l’éducation (civique et intellectuelle)de tout congolais si possible, hélas le Rais s’est laissé désorienter par les renards 🦊 en introduisant tous les soit disant rebelles dans l’armée et la police nationale, dont vous ne saviez ni motivation ni origine et en les nommant officiers supérieurs, eux qui réellement étaient le cheval de trois du Rwanda, lequel son économie dépend littéralement de la de stabilisation de la RDC. Se construisant une très grande ferme de Kingakati dont les routes sont les plus belles du pays, bien asphaltée, un barrage électrique propre en son sein et un zoo somptueux que le pays n’a pas. Mr Kabila à résolument liquider les entreprises de l’état au profit des siennes à l’instar de la Gecamines qui est devenue comme une mère abandonnée qui n’a plus le contrôle de ses enfants, la SNCC la seule entreprise de chemin de fer qui ferait la fierté du transport de nos minerais et le transport en commun interprovincial, les ports de l’état abandonnés au profit des ports des particuliers qui étaient amis de Joseph Kabila, etc. Kabila sera reconnu d’avoir enfoncer la RDC dans un gouffre pendant qu’il avait le temps et moyen d’en faire un centre de rayonnement de toute l’Afrique, ainsi son histoire se termine.
Je valide. M. Kikaya n’a pas combattu Mobutu pour conseiller l’un de ses successeurs à faire comme lui, n’est-ce pas? Quand vous vénérez votre “dieu, le père” comment faites-vous pour le conseiller ? Paradoxal, non?
Que c’est profond estimé Professeur. Une chose que l’on devrait promouvoir est cette initiative de parler de l’histoire de la RDC aux congolais. Il n’ya plus personne que parle de la RDC au congolais. Si le Raïs pouvait avoir des bon communicateurs,il n’aurait pas été aussi haï.
Merci excellence pour cette lutte et ces informations. Tout patriote devrait s’inspirer de ces révélations pour l’intérêt du Congo afin de sauver notre identité.
Nous sommes et resterons engagés derrière le Soldat du peuple afin de confondre les ennemis opportunistes du peuple Congolais.
Soutien total.
Cher professeur
Je suis un panafricaniste en herbe. Je suis un fanatique de la politique de votre pays. J’admire le parcours de votre Pdt jkk. Il est un homme intègre et patriote.
Votre appel un devoir. Poursuivez donc malgré les menaces. Poursuivez