RDC/Infrastructures: La parole ” prophétique ” de Joseph Kabila, en vedette, grâce à B. Kikaya.

« Si vous ne croyez pas à ma parole, croyez au moins à mes œuvres ».
Paraphrasant Jésus-Christ – au cours de son discours à la nation le 8 décembre 2010 – Joseph Kabila venait – de prendre à témoin – son peuple et l’histoire , pour ses œuvres accomplies.
Dix ans après ce ” fameux discours ” et moins de deux ans, après la première ” passation pacifique et civilisée du pouvoir “, Barnabé Kikaya Bin Karubi, ancien Conseiller diplomatique du Président de la République Honoraire Joseph Kabila, monte au créneau, pour dénoncer la récupération politicienne des certaines réalisations du Sénateur à vie, dans le programme des 100 jours, du Président de la République actuel Félix Antoine Tshilombo.
Dans une tribune portant le titre de ” RDC: Programme des 100 jours de F. Tshisekedi : Reconnaître à Joseph Kabila ce qui lui revient” , le Prof Kikaya remet la pendule à l’heure:
” Ces derniers temps, deux réalisations sont attribuées au Programme des 100 jours sans l’être pourtant : l’hôpital Jason Sendwe de Lubumbashi et le tronçon Batshamba-Tshikapa sur la Nationale N°1 devant relier, au stade final, la ville de Muanda au Kongo Central à celle de Sakania au Haut-Katanga. Des photos sont en circulation.
La précision à porter est que ces deux réalisations ne sont nullement l’œuvre du Président Félix Tshisekedi. Elles sont plutôt celle de son prédécesseur Joseph Kabila “
Et Dans le but de pérenniser les
œuvres indélébiles de Joseph Kabila – dans le moi collectif congolais – afin que , nul ne l’ignore plus et pour éviter que d’autres ne s’en approprient la paternité, Kikaya enfonce le clou en ces termes : ” La construction de la RN1 Muanda -Sakania a été entreprise sous Joseph Kabila avec la réhabilitation de certains tronçons et aménagement d’autres._Au 24 janvier 2019, on pouvait aller d’un trait, par automobile, de Boma (Kongo Central) à Batshamba (Kasaï) en passant par Kinshasa et Kikwit. Avec l’achèvement du tronçon Batshamba, on peut partir maintenant par route de Boma à Tshikapa._Le projet routier Boma-Muanda en cours de réalisation a été hérité par Félix Tshisekedi de son prédécesseur Joseph Kabila.
Il y a lieu de reconnaître à ce dernier les mérites qui lui reviennent.”
Des propos qui rappellent à tous les détracteurs de Joseph Kabila – hier dans l’opposiion et aujourd’hui aux affaires – qu’il est politiquement incorrect de vouloir tirer un gain politique d’une œuvre , qui ne vous appartient pas et dont vous aviez fustigé son impact hier : ” To kolia ba nzela ? “, chantaient en chœur , tous les tenants de l’opposition radicale.
Prenant en compte, la versatilité de l’homme politique congolais, Joseph Kabila, guidé par sa “passion pour le Congo ” n’avait-t-il pas pris soin, de présenter à la nation – en 2010 déjà – ses réalisations à impact visible – que d’aucuns semblent récupérer aujourd’hui, et qui traduisent sa vision pour un grand Congo :
” Sans préjudice de la liste exhaustive des travaux, exécutés, amorcés, en cours d’exécution, ou programmés pour démarrage au cours de l’année 2011, disponible auprès du Ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Je me limiterais à ne citer que quelques réalisations majeures :
La reconstruction de la Route Nationale 1, du Plateau des Batékés à la limite du Kasaï Occidental, ainsi que du pont Ponzo au Bas-Congo et de celui sur la rivière Loange au Bandundu ; le bitumage de la Route Nationale 1 de Moanda à Boma via Kitona; l’asphaltage de la route Béni- Kîsangani, déjà effectif jusqu’au
niveau d’Erengetï ;
Le bitumage des routes Lubumbashi-Kasomeno, Likasi-Kolwezi et Bukavu -Kavumu. J’ajouterai, comme chantiers
prioritaires pour l’année prochaine, la construction de la route Batshamba-shikapa et de la route Bukavu-Uvira . Comme vous pouvez vous en rendre compte, il s’agit d’un programme ambitieux, dont la mise en œuvre, largement engagée, ne peut être que progressive, Un programme qui exige de nous patience,
détermination et persévérance. Un programme national et nationaliste, où aucune province, aucune aire culturelle, n’est oubliée !”
✍? Guy MOMAT
Analyste Politique.